Quand l'appétit va,tout va... (Klaus)

Soif de Lumière marchait tranquillement, de ce pas qu’on les chevaux quand ils broutent. Il arrachait des touffes d’herbes, une par-là, une autre ici, cherchant las plus gouteuse. Il releva la tête et regarda le lac ambré, lui rappelant un être très important pour lui, enfin deux êtres qui lui manquait énormément. Les vaguelettes que formait le vent à la surface clapotaient doucement le long des berges. Il aimait bien le bruit qui le berçait et par-dessus tout, il aimait cet endroit qui le rendait nostalgique. En plus de raviver des souvenirs, ce lieu était pourvu d’une savoureuse et juteuse à souhait… Il faisait un vrai festin. Il s’approcha du lac et se mit à boire à long trait. Il se souvenait que petit, il s’était amusé à faire des bulles en soufflant dans l’eau et si l’herbe avait été moins savoureuse il l’aurait fait mais il avait trop faim pour rester trop longtemps sans savourer une bonne touffe d’herbe… Tout en se rassasiant, il pensait à la disparition de Willing Heart… Parmi le petit nombre de résistant, il ne savait qui prendrait la tête des rhönins… Pour tout dire, cela l’importait peu tant que leur nouveau chef n’était pas trop stupide… Il ricana, il ne serait jamais entré chez les résistants si cela n’avait pas été le meilleur moyen d’aider Discord et aussi si son père ne lui en avait pas aussi souvent parlé. En parlant de ces deux étalons, cela faisait une éternité qui ne les avaient pas vus. Cela n’était pas tellement étrange, Lum’ avait la manie de ne croiser aucun autres équidés que lui. Il arracha encore une bouchée d’herbe particulièrement savoureuse et il prit le temps de la déguster en fermant les yeux. Il poussa un soupir de contentement, beaucoup de chevaux ne voyaient pas comment on pouvait être heureux sous le règne de Pandore mais d’après Soif, on donnait trop d’importance à cette reine et il était très facile de vivre tranquillement… Mais Soif, après tout, ne fait pas parti du commun des mortels. Lum’ s’ébroua, il sentait une démangeaison au niveau du dos. Il se laissa tomber au sol et se roula avec bonheur. Le grand corps se contorsionnait dans tous les sens, et grognait de bonheur. Une fois que la robe de Soif fut bien terni et que sa démangeaison eu disparu, il se releva et se remit à brouter sans prêter attention à l’odeur qui flottait dans l’air, celle d’un étalon…

Le grand crème, L'ombre de ta dernière heure qui arrive. Voila comment on m'appelait avant. Faisant fuir les jument et les tuant dans d'atroces souffrances, toujours plus lentes jours après jours. Mais maintenant c'est le passé, il n'y a plus cette personne là en moi, ou bien je l'ai surtout caché, enfoui dans mon cœur et mon âme brisée. Ce n'était que l'erreur de mon passé, je n'était qu'un enfant brisé sans jeunesse, sans amour et je ne pouvais rien faire contre cette soif de sang qui vous faisaient vivre l'enfer.... Mais en faite je ne voulais que côtoyer la mort la provoquant alors qu'au fond mon seul vœu était de mourir, de laisser échapper mon dernier souffle. Mais maintenant je me suis relever, J'ai croiser la jument aveugle, si fragile et si frêle.... Si différente... Et ma sœur, comme une bourrasque dans ma vie elle est arrivée ici. Un électrochoc à sa vue toutes les images reviennent, la souffrance re-grandit et pourtant, le regret m'envahit. Je ne suis que l'ombre du monstre, et maintenant je veux abattre tout les monstres qui m'entourent. Les pions de Pandores... J'en fait le serment, éradiquerait la vermine, mais après mon combat avec le gris, il fallait que je vois la vérité en face, ils avaient une force mystérieuse, et il fallait être plus malin qu'eux. Et réfléchir avec notre cerveaux et non avec notre fierté.... Cela ne servirait a rien de foncer les dents en avant on courrait vers notre perte, il fallait que e parcours ces terres a la rencontres des résistants. Je sais qu'ils existent, j'en ai entendu vaguement parlé... Je veux proposer mon aide, je ne veux pas être enfermé et joué la marionnette de Pandore et être le joujou de ses robots. Et pour cela j'étais aujourd'hui au lac d'ambre...

Mes pensées m'avait emmenées jusqu'ici, m'approchant de l'eau pour m'abreuver je vis une silhouette près de la rive... Je relève la tête et hume l'air, un étalon... Je m'interroge quelques instant. Dois je engager la conversation, le sonder discrètement. Cela ne fait pas longtemps que j'ai appris a discuter normalement sans me battre aussitôt... Et j'ai encore un peu de mal à manier les mots, mais j'ai la volonté. Alors je m'avance droit vers lui. Il semble jeune... Et d'une voix calme, je prononçe:

- Bonjour, belle journée aujourd'hui...

En prononçant a phrase je regarde le ciel, et le soleil bien haut dans le ciel, il ne fait très chaud mais on est bien de ce temps on respire....

Soif releva la tête en entendant la voix d’un étalon. Il regarda celui qui osait venir le déranger alors qu’il mangeait, un crime de lèse-majesté. Tout de suite, son masque fut là. Soif de Lumière était de retour, arrogant, méprisant, froid. Il fixe le crème de ses yeux étincelant d’un mélange d’agacement et de mépris. Non ce n’était pas une belle journée puisqu’il l’empêchait de continuer à manger. Ca y est, il était de mauvaise humeur. Si l avait écouté la petite voix perfide que tout le monde à quasiment, ce truc que certain appelle « conscience », elle lui aurait dit que ça ne changeait pas vraiment de d’habitude… Mais Soif n’écoutait pas cette petite voix et s’en portait très bien.
- En effet, cette journée était belle.
Soif appuya bien sur le « était », normalement, si l’étalon était un peu sanguin, il réagirait au quart de tour. C’était se que recherchait Lum’, qu’il réagisse pour pouvoir le regarder de haut, lui faire sentir combien il lui était supérieur. Lentement, il leva la tête vers le soleil et le salua d’un discret signe de tête. Lorsque le soleil était là, l’étalon se sentait invincible. Il planta son regard dans celui du crème. Il sentait qu’il allait réagir et il s’en délectait d’avance. Il se raidit légèrement, près a esquiver un coup qui pouvait hypothèque ment arriver. Il se retient de ricaner et attend, prêt à réagir. Une lueur moqueuse dans les yeux.

L'étalon à la robe brulée me regardait avec un air hautain, quel tristesse encore un qui se prend pour le centre du monde en utilisant un air froid et supérieur. Ses yeux crachaient le mépris, il aurait besoin d'être remis en place celui, il ce prend pour qui. On arrive calmement et engage la conversation de manière conviviale, et lui limite il nous crache au visage. Je secoue la tête de gauche à droite, et fais mine d'arracher quelques touffe d'herbes, d'un air indifférent, je laisse échapper:

-Le respect n'existe pas ici à ce que je vois...

Il croyait que j'allais lui sauter à la gorge, il semblait sur le qui-vive près a bondir. Mais il ce mettait le doigt dans l’œil. Il n'y avait pas de raison de ce battre en cet instant oh ça non. Je ne voulais plus me battre pour rien meme si lui au premier abord mériterais un bon coup bien placé pour lui remettre les idées en place.

-Triste jeunesse...

Sujet: Re: Quand l'appétit va,tout va... (Klaus)

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